Cela fait 20 ans que Jurgen Van Parijs et sa femme Peggy accueillent leurs clients avec le sourire dans leur boulangerie d’Ostende. « Même si mon histoire de boulanger commence il y a bien plus longtemps », explique Jurgen. « Mes parents avaient déjà une boulangerie dans le centre d’Ostende. »

Et comme le dit le proverbe, la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. Le monde de la boulangerie, Jurgen le connaît dès le berceau. Et sa décision de suivre une formation de boulanger à Bruges n’a donc été une surprise pour personne. Ce qu’il apprenait à l’école, il pouvait immédiatement le mettre en pratique dans la boulangerie de ses parents. Et quand il a rencontré Peggy, elle aussi est venue prêter main forte.

Situation stratégique

Pendant six ans, Jurgen et Peggy ont travaillé dans la boulangerie de leurs (beaux)-parents, puis, ils ont décidé d’ouvrir leur propre boulangerie. « Nous avons repris la boulangerie de deux frères qui partaient à la retraite. Elle était située hors du centre ce qui nous semblait idéal. Ainsi, nous étions moins tributaires du temps et des touristes », nous racontent-ils. « Nous avons aussi installés des distributeurs automatiques de pains, ce qui équivaut presque à un magasin supplémentaire. Et pendant la crise du coronavirus, nous avons lancé une plateforme de commandes en ligne. Nos clients existants mais aussi de nouveaux clients l’ont rapidement adoptée. Et depuis peu, ma femme veille à ce que nous restions connectés avec nos clients sur les réseaux sociaux. Nous partageons des actions, des produits et des photos amusantes de nos coulisses sur Facebook et sur Instagram. Ce qui suscite beaucoup d’intérêt surtout parmi les plus jeunes de nos clients. »

Priorité à la créativité

Un des leitmotiv de Jurgen et Peggy est la créativité. « Je me demande en continu ce que je pourrais améliorer et comment introduire de la variété dans mon assortiment. Je joue bien sûr sur des thèmes récurrents comme la Saint-Nicolas, mais aussi sur l’actualité ou des événements sportifs. Il y a quelques années, j’ai par exemple fait un carton avec un donut Club de Bruges. Quand il y a des événements extraordinaires, les gens passent souvent par ici, juste pour voir ce qu’il y a d’exposé en magasin. Par exemple, tous les mois nous proposons deux cakes de saison ou sur un thème. »

Plus de gris, plus de céréales

Au fil des années, la Boulangerie Van Parijs a constaté que les préférences des clients en matière de pains évoluaient. « Aujourd’hui, on nous demande plus de pains gris et de pains multicéréales. Il n’y a pas tellement longtemps, c’est le pain blanc qui avait la faveur des consommateurs. Mais il y a aussi des variétés de farines que nous utilisons depuis vingt ans, et même plus si je compte aussi les années où j’ai travaillé dans la boulangerie de mes parents. Nous utilisons surtout la Duo, la Millénaire, la Cere 7 et la Quartz. Nous sommes également très satisfaits du rapport qualité/prix chez Ceres et de la collaboration avec notre agent commercial. »

Qu’est-ce que l’avenir réserve encore à Jurgen et Peggy ?
Leurs filles vont-elles également mettre la main à la pâte plus tard ?
Que pensent-ils des supermarchés ?
Découvrez ici toute leur histoire